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C'était un 25 août ....  Maillé, ce village martyr qu'on avait oublié


« Maillé, un crime sans assassins »

 

Maillé, un village pratiquement rayé de la carte le 25 août 1944, jour de la libération de Paris !

 Dans la hiérarchie macabre des crimes de guerre commis en France au cours de la seconde guerre mondiale, le village de Maillé en Indre-et-Loire vient en seconde position, après Oradour-sur-Glane et ses 642 victimes.

Au mois d’août 1944, les Américains approchent, l’espoir de la délivrance est renforcé et les actes de résistance contre l’occupant se multiplient.

Le 25 août 1944, 60 à 80 soldats allemands ont tué par balles ou arme blanche 124 des quelque 500 habitants de Maillé de 3 mois à 89 ans : 37 hommes, 39 femmes et 48 enfants de moins de 15 ans dont 26 de moins de 5 ans et 2 nouveau-nés. Le bétail n'est pas épargné, le village est bombardé et 52 habitations sont brûlées ; il n'en reste que huit sur la totalité du bourg après le passage des nazis.

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La veille, un accrochage entre un petit groupe de résistants et des soldats de la Wehrmacht a eu lieu au nord du village et d’autres sur l’axe ferroviaire stratégique.

Témoignage :

Tôt ce matin-là, mon grand-père, facteur à Maillé, est en route pour chercher le courrier au village voisin de la Celle-Saint-Avant, quand il aperçoit les troupes allemandes postées au sud du pays. Conscient du danger, il retourne aussitôt auprès de sa femme enceinte et leur petite fille de 15 mois. Ma grand-mère, qui n'a alors pas encore 18 ans, insiste pour trouver refuge auprès de Mme GANDAR, l'institutrice. ils  rejoignent donc la famille des instituteurs pour se cacher dans la cave de l'école avec d'autres personnes. Ce geste les sauve car ils ne sont pas encore à l'abri que les allemands sont déjà à la poste et lancent une grenade dans leur propre cave. Devant la porte de la cave de l'école, les soldats se contenteront de tirer. Miraculeusement, aucun des enfants présents dans la cave ne trahira sa présence en criant. Tous n'auront pas leur chance. Les gens ont été traqués dans les champs, dans les maisons, les jardins, les caves... On les a mitraillés, fusillés. Certains ont été égorgés, d'autres étaient brûlés au lance-flamme. Le bétail est abattu lui aussi. Ensuite, après avoir massacré une famille, les allemands mettaient le feu aux bâtiments. Seuls ont échappé à la mort les personnes qui ont pu se cacher avant l'arrivée des allemands ou qui ont simulé la mort sous des cadavres. D'après les survivants, les massacreurs étaient jeunes, habillés de vert. Ils riaient. Impossible de concevoir qu'ils n'étaient pas drogués ! Les massacreurs progressaient du sud vers le nord du village. Ils sont partis vers midi. Par deux fois, ils ont laissé une signature : un simple billet sur lequel est écrit : "C'est la punition des terroristes et de leurs assistants ".


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Contrairement à Oradour-sur-Glane, le village de Maillé a été entièrement reconstruit sur ses ruines entre 1945 et 1960.

Aujourd'hui, Maillé sort peu à peu de son anonymat de village martyr et a vécu un événement inédit : le procureur général de Dortmund (Allemagne), Ulrich Maas, y est venu. Alerté par un historien de Stuggart, il avait relancé les investigations en 2004. Depuis, une cinquantaine de témoins ont déjà été interrogés par des gendarmes français, sur commission rogatoire internationale. Grâce à la volonté de justice de nos voisins allemands, il sera peut-être possible d’identifier les responsables de ce crime de guerre …

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Inaugurée en 2006, la Maison du Souvenir de Maillé évoque le massacre de la population du village le 25 août 1944 et le sort des populations civiles dans les conflits armés au XXème siècle.

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Tél. 02 47 65 24 89 - E-mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.


D’autres récits dans la rubrique « liens – presse » de ce site




 

 


 

 

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Le Général LECLERC reçu à la mairie de LOCHES et fait citoyen d'honneur de la ville.



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Libération de LOCHES 37

 

Au soir du 16 août, la ville de LOCHES fête sa libération. Maître MALLET, avocat à LOCHES, bien connu de tous les patriotes pour son activité dans la résistance, est nommé maire. Le commandant LEGRAND (alias LEGENDRE), un officier de la coloniale, récemment parachuté, prend en main l’organisation et l’armement des divers maquis. Sa tâche n’est pas facile. A côté des maquis formés par le 32° régiment d’infanterie (maquis d’EPERNON et CESARIO) existent des maquis disparates et indépendants qu’il s’agit de discipliner et bien souvent de freiner, tant leur ardeur à combattre le boche est grande. Cette première libération de LOCHES ne marque pas la fin de la lutte.

LOCHES libéré est un obstacle sur la route de BELFORT auquel vont se heurter toutes les troupes allemandes (on les évalue à plus de 100 000 hommes)  en route vers la frontière, l’allemand se méfie. Il ignore que 200 hommes ..... voir la suite dans la rubrique "témoignages


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alt Un devoir de mémoire 

Les fusillés de KERLEROUX le 20 août 1944


 

Le 20 août 1944, trois valeureux guerriers sont tombés sous les balles ennemies, au lieu-dit « Kerleroux ». Le fermier des environs, venu à leurs secours, a subi le même sort. Fernand Lussault, Louis le Pautremat, Prosper Douard et Émile Guidoux sont mis à l’honneur tous les ans.



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Chaque année au mois d’août une cérémonie se tient à Kerleroux :

Arrêtés route de Tours, route de Perrusson et route de Ligueil, les allemands se dirigent vers Manthelan. En passant à Kerleroux, ils fusillent quatre hommes qui se trouvent là et qu’ils accusent d’être des « terroristres » (des maquisards). L’un d’entre eux échappe miraculeusement à la mort, il raconte : « Les boches nous firent marcher devant eux dans une allée, à la lisière du bois : cinq hommes nous suivaient, un caporal et quatre soldats avec des fusils. Nous avions fait une soixantaine de mètres … Je me retourne pour regarder derrière : je n’eus que le temps de voir qu’ils nous tenaient en joue. Déjà les balles nous avaient touchés, mes trois camarades étaient morts ; moi, je m’étais laissé tomber, touché au bras … Je faisais le mort. Mais nos bourreaux vinrent se rendre compte de nos blessures et, en me retournant, je fus obligé de me plaindre ; alors je vis le canon d’un fusil à 20 cm de ma tête … Deux balles me traversèrent la tête. Les boches voyant le sang couler s’en allèrent, jugeant que nous ne bougerions plus ».

Pourtant Emile Guidoux est toujours vivant. Pendant que les allemands incendient le château et la ferme de Kerleroux, il réussit à se sauver. Caché d’abord dans une ferme, il est ensuite conduit au château de l’Epinay à Dolus où il reçoit les premiers soins. Transporté quelques jours plus tard à l’hôpital de Loches, le docteur Martinais doit l’amputer du bras droit.

Ne les oublions pas !

 
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Source livre "Une ville dans la guerre

LOCHES    en       TOURAINE 1939-1945"

Bernard BRIAIS

 Une  rétrospective  complète  sur  la

ville  de  LOCHES,     qui   fut  pendant

l'occupation  la  ville  la plus    proche

de l'Angleterre pour les avions alliés

 

 

 


 



En ce 27 juillet 2023 et comme chaque année

la 1843ème SMM Loches-Nouâtre était représentée à "Juche-Grolle"




 


COMMEMORATION JUCHE-GROLLE 27 JUILLET

 

Chaque 27 juillet, une cérémonie se tient dans un bois à DOLUS LE SEC

C’est là que sont tombés quatre hommes, en 1944. Massacrés !


UN DEVOIR DE MEMOIRE, NE LES OUBLIONS PAS !


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Chaque année, l’émotion et le souvenir sont toujours au rendez-vous, à l’entrée du bois de JUCHE-GROLLE sur la commune de DOLUS LE SEC. Anciens combattants, associations patriotiques, élus et simples citoyens honorent la mémoire d’Emile FRESLON, Michel CONTY, Marcel FIOT et Emile BOUGAULT. Jean-Baptiste BOUGAULT (photo) y raconte ce jour du 27 juillet 1944, lui qui n’avait que 10 ans. « Il est 10H00 ce jour là à JUCHE GROLLE. Emile BOUGAULT et son fils Jean-Baptiste coupent du bois dans cette forêt où Emile est garde. Ce sera aussi l’heure choisie par les nazis et les miliciens pour détruire à jamais la vie d’une famille. Ils fouillent, dévastent la maison forestière, séquestrent Mme BOUGAULT et ses filles, puis l’obligent à préparer le repas. Pendant ce temps ils supplicient Emile sous les yeux de son fils sans se rendre compte qu’il n’est pas au courant de la réunion des maquis qui doit se tenir ce jour dans ce coin de forêt. Dans l'après-midi Emile est conduit dans l'allée forestière qui jouxte la maison, le supplice continue jusqu'à l'arrivée des maquisards, là une fusillade éclate. Les allemands et les miliciens quittent le lieu du carnage ; ce n'est qu'après un long silence que Mme BOUGAULT demande à son fils d'aller à la recherche de son père. Jean-Baptiste trouvera un premier corps, puis celui de son père atrocement mutilé. La famille fuit au bourg. Les corps seront ensuite identifiés. Il s’agit d’Emile FRESLON et de Michel CONTY. Tous deux étaient partis effectuer une liaison à moto entre le détachement d’ABILLY et celui de LOCHES. S’y ajoutent donc Emile BOUGAULT et Marcel FIOT, agent de liaison ». Tous ont leur nom gravé sur la stèle proche de la maison forestière de JUCHE-GROLLE. Ce 27 juillet à JUCHE-GROLLE, sur la commune de DOLUS LE SEC, une cérémonie se tiendra donc à la stèle, comme chaque année.


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Jean-Baptiste BOUGAULT - cérémonie 2012


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Cérémonies du 20 août 2023

à LOCHES pour la Libération, à Ligueil pour La Blanchardière et à Verneuil pour Césario

 

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 17h00 : Cérémonie à la Blanchardière (route de Ligueil RD 31)


 18h00 : Commémoration des Combats de la Libération été 1944 (Place des Anciens d'AFN) à LOCHES


 19h00 : Mémorial Maquis Césario en forêt de Verneuil 

 

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Commémoration du combat "Le Péchoire" à  AZAY-le-FERRON le 23 juillet 2023

 

 

Hommage aux maquisards tombés dans les combats contre les troupes allemandes les 23 et 24 juillet 1944,

lieu-dit "Le Pêchoire", dans le secteur de Mezières-en-Brenne (Indre)

 

" Une troupe motorisée de soldats allemands et de miliciens encercle, le 23 juillet 1944, le maquis « Carol » et « Épernon »

cantonné dans la forêt de Preuilly. Le combat dure toute la journée et, c’est à la nuit seulement,

que les maquisards peuvent décrocher : mais ils laissent huit morts sur le terrain.

Les Allemands reviendront le lendemain pour détruire le camp

mais les maquisards s’étaient dispersés dans les bois et fermes alentour."

 

Souvenons-nous ensemble de ces huit gars morts pour deux idées simples : la liberté et la France alt

 

 

Notre porte-drapeau Jean-Luc PUREN participait à la cérémonie : 

"Ce matin la cérémonie s’est bien passée. Début : 9h15 fin 12h00.

Trois lieux de recueillement plus un office religieux traditionnel sur le site.

Au moins 35 porte- drapeaux,

la Sous- Préfète de Le Blanc, deux députés dont  M. Alfandari, six maires des communes environnantes. 

Nombreuse assistance dont Daniel Foucher et Madame."

 

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